Pour affirmer sa supéériorité,
tout grand État a besoin d’un grand ennemi.
C’est le cas, par exemple, de l’État français
avec l’Afrique. Après les communistes (y’en avait-il
beaucoup ?), les États-Unis ont trouvé un nouvel
grand ennemi : le monde musulman (sachant que la généralisation
primaire et les stéréotypes sont propres aux esprits
d’une capacité réflexive minime). Quel sera le
prochain élu ?
Dans sa bataille communistophobe, l’État américain
s’était pourtant bien servi densément de tous
ces pays - les mêmes qu’il combat aujourd’hui - économiquement
et militairement, en les armant par exemple.
Ils veulent détruire
l’Irak : sous quel prétexte ?
Les armes ? Faut voir l’arsenal américain !
La dictature ? Faut voir leur démocratie ! Surtout quand
une grande partie de la population réfute cette Busherie.
Mais nous remarquons
aussi une autre position, plus lourde, plus imprégnée
dans l’état d’esprit réactionnaire. Elle se dégage
par une position manichéiste et simpliste, issue de la
représentation du monde que peut apporter la religion
: le bien contre le mal. Il existerai une bonne religion contre
une mauvaise religion… surtout quand l’une pue le fric et l’autre
la lapidation des femmes !
Mais heureusement pour
nous, nous avons Chirac, notre écolo-chasseur, grand
criminel refusant l’usage des bombes ( ils n’hésite pourtant
pas à organiser des guérillas au Rwanda et dans
une multitude de pays d’Afrique).
Toute tuerie étatique, qu’elle soit française,
russe ou américaine a un objectif colonial, financier.
A nous de trouver pour quel profit vont mourir des millions
de gens.
Mais pourquoi les États-Unis (entres autres) savent qu’il
y a des armes en Irak ?
Par ce qu’ils ont gardé les factures ! (1)
Notes:
(1). 1975, L’Etat français vend un réacteur ainsi
que des bombardiers à l’Irak ; l’Italie, l’Allemagne
et les Etats Unies lui vendent des armes chimiques dont l’Anthrax.
Paru dans le
numero 29 du journal des JL "Il
était une fois la révolution, con!"