Bienvenue sur le site des Jeunes Libertaires de Toulouse !

 


EDITO DU #29

 

Pour affirmer sa supéériorité, tout grand État a besoin d’un grand ennemi.


C’est le cas, par exemple, de l’État français avec l’Afrique. Après les communistes (y’en avait-il beaucoup ?), les États-Unis ont trouvé un nouvel grand ennemi : le monde musulman (sachant que la généralisation primaire et les stéréotypes sont propres aux esprits d’une capacité réflexive minime). Quel sera le prochain élu ?
Dans sa bataille communistophobe, l’État américain s’était pourtant bien servi densément de tous ces pays - les mêmes qu’il combat aujourd’hui - économiquement et militairement, en les armant par exemple.

Ils veulent détruire l’Irak : sous quel prétexte ?


Les armes ? Faut voir l’arsenal américain !
La dictature ? Faut voir leur démocratie ! Surtout quand une grande partie de la population réfute cette Busherie.

Mais nous remarquons aussi une autre position, plus lourde, plus imprégnée dans l’état d’esprit réactionnaire. Elle se dégage par une position manichéiste et simpliste, issue de la représentation du monde que peut apporter la religion : le bien contre le mal. Il existerai une bonne religion contre une mauvaise religion… surtout quand l’une pue le fric et l’autre la lapidation des femmes !

Mais heureusement pour nous, nous avons Chirac, notre écolo-chasseur, grand criminel refusant l’usage des bombes ( ils n’hésite pourtant pas à organiser des guérillas au Rwanda et dans une multitude de pays d’Afrique).
Toute tuerie étatique, qu’elle soit française, russe ou américaine a un objectif colonial, financier. A nous de trouver pour quel profit vont mourir des millions de gens.
Mais pourquoi les États-Unis (entres autres) savent qu’il y a des armes en Irak ?
Par ce qu’ils ont gardé les factures ! (1)


Notes:

(1). 1975, L’Etat français vend un réacteur ainsi que des bombardiers à l’Irak ; l’Italie, l’Allemagne et les Etats Unies lui vendent des armes chimiques dont l’Anthrax.

Paru dans le numero 29 du journal des JL "Il était une fois la révolution, con!"