Je ne sais pas vous,
mais moi face à l’institution meurtrière qui
colonise un pays pour son pétrole, son territoire,
qui pratique le génocide d’un peuple, qui n’a d’expression
que la violence quelle qu’elle soit, j’ai envie de crier ma
rage.
C’est très
certainement ce qu’avaient envie de faire les tchétchènes
à Moscou. Ils ont choisi la radicalité, pourquoi
? Pour que l’on parle d’eux. Leur revendication était
très parlante, elle est pourtant tombée dans
l’oubli : le retrait des troupes russes du territoire tchétchène.
Ils et elles n’avait plus rien à perdre : familles
massacrées, maisons détruites… Et ce sont elles
que l’on traite de terroristes ? Posons nous alors la question
: qui a été le plus meurtrier dans l’histoire
?
Il y a le terrorisme
fanatique et le terrorisme dirigé par le désespoir.
Mais un État, lui, peut se permettre de massacrer la
population sans scrupules, avec la bénédiction
et les félicitations des États voisins, tout
en condamnant les misérables. Ceci est ce qu’on nous
présente comme de la politique, de « l’action
efficace », sauf peut-être quand une personne
l’ouvre et dénonce le message propagée par le
gouvernement russe : « Non, nous n’avons tué
personne… » Mais alors, pourquoi sont-ils intervenus
?!!!
Nous ne sommes pas
là pour juger la cause de cette prise d’otage ; nous
luttons contre tous les États quels qu’ils soient et
leur politique meurtrière. Nous luttons contre toutes
les religions, quelles qu’elles soient et leurs dérives
meurtrières.
Parce que les vies
humaines sont le cadet de leurs soucis, ils veulent juste
garder la tête haute, et je vous le dis : profitez-en
avant que le peuple ne vous l’enlève.