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CAPITALISME


On entend beaucoup parler en ce moment d'anti-mondialisation (« libérale »), mais le mot capitalisme n'est quasiment jamais cité. Le capitalisme n'existerait-il plus, comme certains le pensent ? Voyons ce nous dit le Robert : "Régime économique et social dans lequel les capitaux, sources de revenu, n’appartiennent pas, en règle générale, à ceux qui les mettent en œuvre par leur propre travail »

- La machine appartient-t-elle à l’ouvrier ?
- Qui décide de ce qui doit être produit, de quelle façon et pour quelle utilité ?
Les producteurs eux même ? Ou le propriétaire des lieux ?
- Un patron travaille-t-il ? A quoi sert un patron ? Peut on licencier un patron ?
- Qui décide de l’itinéraire, du tarif, des horaires de la prochaine ligne de métro ?
Les usagers ? Les techniciens ? Ou une poignée de patrons et d’élus ?
- Qui a décidé des normes de sécurité d’AZF ? Qui a décidé ce qu’allait produire cette usine ? Qui a accepté la constructions d’habitation à proximité ?
Les riverains ? Les employés de l’usine ? Ou une poignée de patrons et d’élus ?

Il nous semble que tout ceci est plus exact que jamais, et oui, n’ayons pas peur des mots : nous sommes dans une société capitaliste.
Pourquoi alors, le problème (le capitalisme) n'est-il jamais discuté en tant que tel mais toujours de façon détournée par le biais de ces aspect les plus révoltants (pollution, OGM, famines, guerres...) ? Tout au long du siècle passé, des critiques sévères à l'encontre de "la société de consommation", "la défragmentation des liens sociaux"..., pour la plupart communément admises, ont vu le jour, mais sans réel rattachement à leur base commune : l'exploitation de l'homme par l'homme.

Cette volonté de dissocier à tout prix le politique, le social et l'économique a pour conséquence de faire perdurer le flou autour de se qui se passe vraiment.
Cela empêche une critique globale et donc une lutte réellement efficace ; c’est une aubaine pour le capitalisme : en effet, tant que la population s'occupe d'épiphénomènes de façon épisodique (« Tous à Millau ! Mais lundi matin continuez de bosser pour un patron »), le capitalisme peut tranquillement continuer son développement et sa mainmise sur tous les aspects de la vie sociale, politique, économique, quand ce n'est pas carrément de la vie privée.

Ne soyons plus dupes: ceux qui nous volent, ceux qui affament pour le profit veulent nous faire croire que nous avons atteint le « stade final », que nous ne pouvons plus changer les choses. On pense que parce que depuis qu’on est né, tout se passe comme, alors il ne peut en être autrement… Dans les années 1780, vous n’auriez trouvé personne pour penser qu’on pouvait se passer d’un roi…

Tant qu’il y aura des riches, il y aura des pauvres; tant qu’il y aura de l’argent et des privilèges, il n’y en aura pas assez pour tout le monde.

Le problème est clair et global,
la solution doit être claire et globale.

La solution que nous devons proposer doit donc éviter de renforcer le capitalisme en le rendant plus "humain", car aider à rendre plus vivable un système injuste empêche une remise en cause profonde et durable (pas de réformisme, pas de taxe Tobin: on ne fait pas l’aumône à ceux qui nous volent!).
Nous ne voulons pas non plus en créer une autre forme (comme le capitalisme d'État en URSS ou en Chine).

La solution est unique face au géant meurtrier qu’est le capitalisme :

une révolution sociale
et libertaire!



 


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