Parce que démocratie
signifie « pouvoir du peuple », parce que
la démocratie parlementaire est par essence une oligarchie
donc sûrement pas un régime démocratique,
parce que nous ne voulons plus « subir » les décisions
d’une élite au pouvoir mais bien être acteurs de
nos vies, parce que le principe représentatif tel qu’il
a toujours été proposé dans nos belles démocraties
fausse et faussera obligatoirement ce même principe démocratique,
enfin, parce que nous refusons de cautionner un système
inégalitaire, absurde, hypocrite, répressif, et
surtout aussi abject que tout autre régime anti-démocratique,
nous prônons l’abstention
active !
Nous refusons le vote qui est hypocritement appelé «
démocratique », car celui-ci ne sert qu’à
légitimer le pouvoir en place : «
j’ai eu la majorité des voix, c’est donc moi que le peuple
veut pour tête de con numéro 1 » (ou numéro
2, 3, 4… selon le type d’élections proposée). Est-il
besoin de rappeler que la démocratie de type représentatif
ne sert que les intérêts d'une minorité
au pouvoir, laissant apparaître des allures d'oligarchie
("pouvoir de quelques-uns") à peine camouflées
derrière un discours populiste démago:
"la France pense que... les Français disent...
le peuple est satisfait de ..."
NOUS REFUSONS DE LAISSER
CROIRE A QUELQUE PARTI QUE CE SOIT QUE NOUS LEGITIMONS SA PRESENCE!
Nous refusons la
logique du "moins pire" qui fait le jeu des
autres partis tout aussi pourris -" Votez pour moi et
le FN ne passera pas... hin, hin! ". Aucun compromis
avec une force autoritaire et répressive aussi abjecte
qu'un Etat! Sus à tous ces "partis citoyens"
démagogues qui se targuent de vouloir penser la
politique autrement (comprenez sans programme défini à
l'avance), de donner la parole au populo -quelle blague lorsque
l'on voit comment ceux-ci réagissent une fois élus-
enfin, d'être "différents": qu'entendent-ils
par là? Seraient-ils "moins pourris", "moins
corrompus", "moins hypocrites"?
C'est une vérité
générale, indéniable et incontrôlable
(en un mot: humaine) que la relation suivante:
le pouvoir pourrit.
L'histoire le démontre
depuis la nuit des temps, tout homme qui se voit confié
sans contrôle les décisions concernant toute une
communauté durant un temps plus ou moins long finit par
ne servir que ses intérêts propres.
Il finira par s'arroger le droit de réprimer les dissidences
au nom de sa prétendu science, intelligence ou expérience.
Il finira par contrôler le sort d'autres individus qui s'en
remettent aveuglément à ce [futur] tyran dans leur
ignorance, leur manque d'expérience et leurs croyances
entretenues par certains intéressés (comprenez la
classe dominante quelle qu'elle soit).
Nous refusons donc de faire le jeu du système en
donnant notre "voix" à un inconnu qui
ne sait ni ne peut connaître nos envies, nos désirs,
nos goûts, nos choix personnels. Nous refusons de tolérer
la domination exercée sur des millions d'individus par
un des candidats qui aura mieux réussi que les autres à
faire pencher la balance en sa faveur à coup de promesses
électorales, de poignées de main ou de grâces
précédant comme par hasard les élections.
Nous refusons de donner à ses hommes la légitimité
dont ils ont besoin, celle qu'ils obtiennent par notre
vote. Cela signifie que nous ne recherchons pas à
"améliorer le système de l'intérieur"
car il n'y a pas de capitalisme à visage humain. Nous ne
présentons pas de candidats car nous avons compris
que nul ne peut résister à la tentation du pouvoir.
Il n'existe pas de sage infaillible en qui nous pourrions
avoir une foi et une confiance inébranlable : pas de leaders,
pas de représentants fixes, pas de pouvoir de certains
sur d'autres.
Seulement une Assemblée Générale
souveraine (au niveau du quartier, du l’école, de
l’usine, l’entreprise, au niveau local … voire au niveau national
pour les décisions, très rares, qui nécessiteraient
une si grande concertation) qui
décide seule des mesures à prendre pour gérer
au mieux la « vie de la cité » (définition
de la « citoyenneté » tant prônée
par les dirigeants de tous poils).
Ce que nous prônons, c’est l’autogestion
de la vie quotidienne à travers la démocratie directe:
ce système propose en effet de décider réellement
à la base, c’est-à-dire que c’est la population
qui décide et non un groupe de privilégiés
disposant de prérogatives insensées (celles de disposer
d’un pouvoir de décision sur la vie d’autres individus,
et ceci même sans aucun contrôle, ni limite!…). En
effet, il ne s’agit pas d’élire un représentant
qui pourrait choisir à son gré les mesures à
prendre mais bien de:
- décider souverainement
à la base (la population des quartiers, des
entreprises…) lors d’AG et réunions essentiellement,
-
d’établir un compte-rendu
de l’AG (donc de mettre au clair le bilan de cette
AG: « qu’est-ce que nous avons finalement décidé?
»),
-
puis ensuite
d’élire un ou deux délégués chargés
de faire appliquer les décisions ou de transmettre
aux autres AG les positions du quartier, de l’entreprises…
En aucun cas les
délégués n’ont de pouvoir décisionnel,
ils ne disposent en effet que d’un pouvoir exécutif…
En clair, pour gérer
la ville comme l’usine: il faut agir au lieu d’élire!
Ni Dieu, ni Maire!
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autres introductions
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